Ancien élève de Gaby Casadesus et Karl-Heinz Kämmerling, également titulaire de plusieurs Premiers Prix du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes d’écriture et composition musicale, François Gassion mène une carrière de concertiste depuis une vingtaine d’années.
En France, il s’est produit en soliste et musique de chambre dans des salles et institutions telles que le Studio 106 de Radio-France, la Fondation Cziffra, l’Unesco, le Grenier des Grands-Augustins, le Festival Debussy de Saint-Germain-en-Laye, les Journées Ravel de Montfort-L’Amaury, dans des lieux insolites tels que le Palais des Papes d’Avignon ou Saint-Louis des Invalides, dans divers théâtres et auditoriums (Nice, Monte-Carlo, Cannes, Limoges, Macon, Rouen, Compiègne, Chantilly, Avranches,…), ainsi que dans un grand nombre de festivals du Sud de la France.
L’essentiel de sa carrière se déroule toutefois à l’étranger, entre autres : avec les solistes de l’Orquestra de la Ciudad de Barcelone, à l’Estate Musicale de Rome, au Festival des Minimes de Bruxelles, dans un grand nombre de salles aux Pays-Bas (Arnhem, Zeist, Naarden, Amsterdam, Apeldoorn, Utrecht, Alkmaar…), en Allemagne (Nürnberg, Hof, Bamberg,…), à Prague, Londres, Salzburg, ainsi que sur le continent américain. Il se produit également à quatre mains avec la pianiste Katia Krivokochenko, avec qui il a notamment réalisé plusieurs tournées en Chine et en Amérique Latine.
Souvent sollicité par des chanteurs pour interpréter avec eux des programmes de Lieder et mélodies, François Gassion s’est produit à la Fondation Royaumont dans les années 90. Il est également invité comme pianiste dans des galas de danse contemporaine.
Lauréat du Concours International Flame, François Gassion a joué l’intégralité des œuvres pour piano seul, musique de chambre et Lieder de Grieg et Schumann, deux compositeurs qu’il affectionne. Particulièrement applaudi dans les concertos de Mozart et Haydn (où il improvise ses propres cadences), il a également été pionnier, dans les années 90, dans l’interprétation d’œuvres à l’époque peu jouées lors des récitals de piano, comme celles des compositeurs Alberto Ginastera, Georg Crumb, Astor Piazzolla ou Nino Rota (dont en 2008 il a transcrit et interprété la partition d’Amarcord sur un piano Pleyel 1848 au cours de la manifestation «Chopin s’invite chez Picasso» à Paris).
Depuis une dizaine d’années, son répertoire évolue vers le jazz latino. Outre les œuvres de compositeurs phares de la scène latino-américaine tels Gerardo di Giusto, il interprète également ses propres compositions, dont son opus « A Tribute to Puccini » qui a été ovationné lors de concerts à Paris, Rome et Sydney.
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